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Scoop : Le festival d’Angoulême relance le 9e Art+, suscitant l’indignation parmi les auteurs de bande dessinée

Par Aurore , le 16 octobre 2025 à 05:08 - 3 minutes de lecture
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L’avenir du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême est plus incertain que jamais. Le dossier brûlant concerne la reconduction du contrat avec la société 9e Art+. Cette décision crée une fronde parmi les auteurs, qui dénoncent un fonctionnement jugé opaque et un manque de dialogue.

Festival d’Angoulême : pourquoi la reconduction de 9e Art+ divise tant

Le suspense est à son comble : le 17 octobre marque la date limite pour les dépôts de candidatures à la gestion du festival dès 2028. Pourtant, tous les regards sont déjà tournés vers 9e Art+, le prestataire historique. Ce dernier, dirigé par Franck Bondoux, semble destiné à conserver son rôle malgré des réserves unanimes.

Cette société est critiquée pour sa gouvernance fatigante, avec un lien étroit entre 9e Art+ et une autre entreprise, Partnership Consulting, qui gère les partenariats commerciaux. Cette situation alimente le soupçon de conflits d’intérêts sans qu’on ait toutes les clés sur la transparence réelle.

Les auteurs de BD en colère : une contestation qui ne faiblit pas

Plus de 650 professionnels, principalement des auteurs, ont manifesté leur mécontentement. Ils reprochent une mainmise trop appuyée de 9e Art+ sur l’événement phare de la BD française. Conséquence : plusieurs voix majeures du milieu menacent de boycotter l’édition 2026.

Le retrait annoncé de Franck Bondoux pour 2027 ne rassure pas. Car il reste actionnaire majoritaire et son poids au sein de la société demeure intact. Une situation que beaucoup voient comme un statu quo problématique.

Un modèle contesté, mais un soutien institutionnel toujours ferme

Malgré les tensions, l’Association du Festival international de la bande dessinée continue de soutenir sans réserve 9e Art+. Ce soutien inattendu interpelle dans un contexte où les critiques fusent.

Le spectre d’une gestion opaque plane sur l’organisation. Pourtant, l’enjeu est colossal : préserver la réputation d’un festival qui accueille chaque année des milliers de visiteurs et pèse lourd dans l’industrie culturelle francophone.

Des enjeux humains et professionnels au cœur de la polémique

Ce dossier dépasse le simple cadre administratif. Il révèle une fracture profonde entre organisateurs et créateurs. La question du dialogue et de la reconnaissance des auteurs reste centrale.

En gestion des relations humaines, filtrer les frustrations et apaiser les tensions est essentiel. Ici, l’absence d’une communication claire aggrave le sentiment d’exclusion chez les auteurs.

Vers un avenir incertain pour le festival de la bande dessinée d’Angoulême

Le 8 novembre prochain décidera officiellement de la société qui prendra en charge l’organisation à partir de 2028. Pourtant, en ayant créé un climat de défiance, 9e Art+ risque de diviser davantage les acteurs-clés.

Faudrait-il plus que simplement tourner la page du délégué général pour pacifier ce festival ? L’équilibre entre une gestion professionnelle et une écoute sincère des auteurs semble plus que jamais indispensable.

Source: www.humanite.fr

aurore lavaud

Aurore Lavaud est responsable RH dans une entreprise industrielle spécialisée dans les tubes plastiques. Appréciée pour son écoute et son sens du dialogue, elle excelle dans la gestion des conflits et le lien humain. Accessible et posée, elle incarne une approche des RH ancrée dans le réel. En dehors du travail, elle est capitaine d’une équipe de badminton qu’elle entraîne deux fois par semaine.

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