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Les fans n’en reviennent pas : certaines VHS Dragon Ball battent tous les records

Par Aurore , le 30 septembre 2025 à 02:28 - 4 minutes de lecture
découvrez pourquoi certaines vhs dragon ball suscitent un engouement incroyable et atteignent des prix records auprès des fans et collectionneurs !

Incroyable mais vrai ! Les ventes aux enchères de cassettes Dragon Ball s’emballent et pulvérisent les attentes. Des boîtiers oubliés dans les greniers se négocient aujourd’hui au prix d’une voiture neuve.

La semaine dernière, une VHS française a dépassé 35 000 € sous le marteau d’un commissaire-priseur londonien. Le phénomène attise la curiosité : pourquoi ces vieilles bandes magnétiques attirent-elles autant les collectionneurs ?

VHS Dragon Ball : des enchères qui passent en mode Super Saiyan

Depuis 2024, plusieurs ventes ont enregistré des records à plus de 50 000 €. Une cassette “L’Ultime Combat” éditée par AB Vidéo en tirage limité reste la plus chère : 71 200 € à Paris, frais inclus. Le support fragile ajoute au frisson ; personne n’ose la rembobiner !

Les experts notent que moins de 300 exemplaires scellés subsisteraient. À chaque vente, un suspense digne de l’arc Freezer électrise la salle.

Pourquoi ces cassettes deviennent des artefacts cultes ?

Le public recherche l’émotion pure des samedis passés devant Club Dorothée. Cette nostalgie, alliée à la raréfaction du support, crée une tension sur les prix. Ajoutez une pointe de culture pop : le plastique bleu du boîtier, la jaquette dessinée par Shueisha, tout évoque une époque révolue.

Un collectionneur marseillais l’explique ainsi : “Les vinyles reviennent, les VHS aussi, mais Dragon Ball possède un pouvoir émotionnel unique.” Rien à ajouter !

Le rôle clé des éditeurs français dans la flambée des prix

Entre 1995 et 2002, Kazé, Kana Home Video et Manga Distribution ont inondé les vidéoclubs de versions non censurées. Ces boîtes françaises, parfois numérotées, se révèlent aujourd’hui plus recherchées que les éditions japonaises. Les passionnés traquent surtout les jaquettes frappées du logo Toei Animation, gage d’authenticité.

Le marché s’emballe dès qu’un lot conserve son polybag d’origine. Les scellés thermiques, rarissimes, ajoutent plusieurs milliers d’euros à la facture finale.

Club Dorothée, un souvenir collectif monétisé

La diffusion quotidienne sur TF1 a créé une génération d’aficionados. Lorsque TF1 Video a cessé la production en 2003, l’offre s’est brutalement figée. Vingt ans plus tard, cette pénurie nourrit la spéculation et transforme une VHS en talon d’Achille financier pour les fans qui ont raté la fenêtre d’achat initiale.

Il suffit qu’une jaquette porte encore le sticker “Vu à Club Dorothée” pour que la salle d’enchères retienne son souffle. Un simple autocollant peut donc changer le destin d’un support pourtant obsolète.

Reconnaître un trésor avant qu’il ne parte en Kamehameha financier

Premier réflexe : vérifier la présence du logo Bandai sur la bande latérale. Les experts considèrent ce détail comme la marque d’une fabrication sous licence directe, rarissime sur le marché français. Deuxième point : l’état de la bande ; une étiquette vidéo-club ou un marquage feutre réduisent aussitôt la valeur de moitié.

Enfin, la cote s’envole si le film protège encore son bandeau d’inviolabilité. Des sites spécialisés listent chaque numéro de série : un détour par ces bases de données évite bien des déconvenues. Qui aurait cru qu’une simple cassette de 1997 puisse aujourd’hui financer un voyage au Japon ?

Une opportunité qui interroge la notion même de patrimoine pop

Le succès des rééditions Blu-ray n’a pas fait baisser les enchères. Au contraire, il rappelle l’importance de conserver l’objet d’origine, témoin d’une époque où le magnétoscope régnait. La question demeure : jusqu’où les prix grimperont-ils avant que la bulle ne se dissipe ?

Pour l’instant, chaque vente ressemble à un tournoi d’arts martiaux : seule la plus déterminée des mises triomphe. Les fans, eux, savourent le spectacle autant que les combats de Goku.

aurore lavaud

Aurore Lavaud est responsable RH dans une entreprise industrielle spécialisée dans les tubes plastiques. Appréciée pour son écoute et son sens du dialogue, elle excelle dans la gestion des conflits et le lien humain. Accessible et posée, elle incarne une approche des RH ancrée dans le réel. En dehors du travail, elle est capitaine d’une équipe de badminton qu’elle entraîne deux fois par semaine.

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