La Bête est morte à la BnF : Dessin, Résistance et Mémoire en Exposition
« La Bête est morte ! » est bien plus qu’une simple bande dessinée. Elle incarne un acte de résistance clandestin au cœur de la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui, la Bibliothèque nationale de France met en lumière ce chef-d’œuvre à travers une exposition pleine d’émotions.
La Bête est morte : un monument de la bande dessinée résistante à la BnF
Edmond François Calvo, illustrateur de talent, a créé cette œuvre dans l’ombre de l’Occupation. Réalisée clandestinement, elle transpose le conflit mondial sous forme de fable animalière. La BnF expose pour la première fois les 77 planches originales, un trésor patrimonial rare.
Cette bande dessinée est un témoignage unique! Par son style accessible, elle dénonce la guerre et célèbre la liberté. C’est à la fois satire et mémoire, une posture courageuse bien loin des discours officiels.
Un acte de résistance dessiné en pleine clandestinité
L’histoire racontée par un écureuil vétéran aux petits-enfants engage à une réflexion sur la guerre et ses horreurs. La BD évoque sans détour les camps de concentration et l’extermination. Elle ouvre une fenêtre sur le passé, respectant une vérité douloureuse que beaucoup préféraient taire.
Imaginons la difficulté de créer une telle œuvre sous le joug nazi… Le geste est fort, presque une reconnaissance intime des souffrances subies. C’est un cri, délivré par le trait de crayon plus que par des mots, pourtant puissants.
Exposition à la Rotonde : Dessiner, résister, témoigner
Installée dans la Rotonde du musée de la BnF, cette exposition jette un regard méticuleux sur l’œuvre et son contexte. Aux côtés des planches, une sélection d’archives enrichit le parcours. Chacune invite à comprendre la portée et la richesse du message porté.
On ne se contente pas de contempler des images. La BnF donne un sens plus large à la résistance graphique. Ici, le dessin devient un allié de la mémoire collective; il documente, interpelle, rassemble.
Une reconnaissance patrimoniale rare
Classée « œuvre d’intérêt patrimonial majeur », La Bête est morte rejoint un cercle d’icônes culturelles françaises. C’est aussi une première dans le monde de la BD, souvent marginalisé dans les musées. Rien qu’en cela, cette exposition est un signal fort envers la mémoire et la culture populaire.
Cette reconnaissance acte que la résistance ne s’écrit pas seulement dans les livres d’histoire. Elle se vit aussi dans les marges, avec la passion et le courage d’un auteur face à l’oppression.
Source: www.actuabd.com
Aurore Lavaud est responsable RH dans une entreprise industrielle spécialisée dans les tubes plastiques. Appréciée pour son écoute et son sens du dialogue, elle excelle dans la gestion des conflits et le lien humain. Accessible et posée, elle incarne une approche des RH ancrée dans le réel. En dehors du travail, elle est capitaine d’une équipe de badminton qu’elle entraîne deux fois par semaine.
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