Jackpot : sa carte Pikachu rare vendue 320 000 €, il signe chez le notaire

320 000 € pour un morceau de carton : la scène, lundi, dans une salle parisienne, a sidéré même les enchérisseurs aguerris. La carte Pikachu Illustrator, graal du jeu de carte à collectionner pokémon, a changé de main avant de filer chez un notaire pour sceller la transaction. Le marché confirme ainsi qu’il reste l’un des plus effervescents de 2025.

Vente record de 320 000 € pour une carte Pikachu : les dessous d’un exploit notarié

L’enchère a culminé en moins de six minutes ; cinq collectionneurs se sont affrontés, deux seulement parlaient français. La pièce, gradée PSA 9, provenait d’une collection privée japonaise, sortie pour la première fois de son coffre depuis 2003. Sitôt le marteau tombé, l’acheteur a exigé une signature immédiate chez son officier public afin d’assurer la traçabilité patrimoniale et fiscale de l’objet.

Genèse de la carte Pikachu Illustrator et escalade des enchères

Distribuée en 1998 lors d’un concours d’illustration, la carte ne comptait que 39 exemplaires. Les ventes publiques ont jalonné son mythe : 100 000 $ en 2013, 900 000 $ pour un PSA 7 en 2022, puis 5,27 M $ en privé la même année pour l’unique PSA 10. Le lot français, noté d’un point inférieur, illustre la progression vertigineuse ; il s’échangeait encore 54 970 € en 2016 !

Pourquoi le marché des cartes Pokémon flambe encore en 2025

La demande mondiale s’est accrue de 570 % depuis 2019, alimentée par la nostalgie post-pandémie et la création de fonds d’investissement thématiques. Les plateformes vidéo diffusent chaque semaine des “box breaks” attirant des millions de vues ; l’émulation provoque une pression haussière constante. Dans ce contexte, toute carte certifiée rare devient un actif spéculatif, presque à la manière d’une œuvre d’art moderne.

Influence des streamers et raréfaction des exemplaires

Certains créateurs de contenu dépensent six chiffres en direct, transformant l’achat en spectacle. L’effet domino est immédiat : un influenceur déniche un Dracaufeu Shadowless, et le prix moyen mondial bondit de 20 % dans la semaine. La rareté, déjà intrinsèque, se voit amplifiée par la mise sous scellés de nombreuses pièces, comprimant encore l’offre visible.

De la vitrine au coffre-fort : protocole d’une signature chez le notaire

L’acte authentique précise l’état, la notation PSA et la provenance ; il se double souvent d’un contrat d’assurance ad hoc. L’expert judiciaire joint un rapport photographique haute définition, indispensable pour toute éventuelle plus-value future. Enfin, la fiscalité française impose de déclarer la cession exceptionnelle : 6,5 % de droit d’enregistrement au-dessus de 5 000 €.

Expertise, assurance, fiscalité : trois passages obligés

L’expertise indépendante garantit l’absence de contrefaçon, fléau grandissant depuis l’essor de l’impression 3D couleur. L’assurance “objets précieux” couvre désormais la perte de valeur liée au moindre accroc sur la surface holographique. Côté impôts, le régime des objets d’art s’applique ; beaucoup optent pour la taxation forfaitaire afin d’éviter le casse-tête de la plus-value réelle.

Comment détecter la prochaine pépite dans un jeu de carte à collectionner Pokémon

Trois critères dominent : la distribution limitée (trophées de tournois, promotions internes), l’état irréprochable, et la popularité intemporelle d’un personnage comme Pikachu. Les collectionneurs aguerris explorent les marchés secondaires d’Asie où des stocks dormants subsistent encore. N’est-il pas fascinant de penser qu’un simple booster oublié au grenier puisse un jour financer un appartement ?

Aurore

Aurore Lavaud est responsable RH dans une entreprise industrielle spécialisée dans les tubes plastiques. Appréciée pour son écoute et son sens du dialogue, elle excelle dans la gestion des conflits et le lien humain. Accessible et posée, elle incarne une approche des RH ancrée dans le réel. En dehors du travail, elle est capitaine d’une équipe de badminton qu’elle entraîne deux fois par semaine.