Festival international de la bande dessinée d’Angoulême 2026 : tout ce qu’il faut savoir dans notre dossier complet
La 53e édition du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême se tiendra du 29 janvier au 1er février 2026. Pourtant, les préparatifs sont marqués par des tensions inédites qui font craindre pour l’avenir de cette institution. Ce dossier fait le point sur ce qu’on sait déjà et ce qui reste en suspens.
Un festival sous tension à quelques mois du coup d’envoi
La crise autour de l’organisation du FIBD ne faiblit pas. Depuis l’annonce du maintien de la société 9eArt+ à la tête de l’événement, malgré les protestations, les appels au boycott se multiplient. Les auteurs, mais aussi des maisons d’édition importantes, refusent toujours de participer en signe de protestation.
La rupture avec les professionnels de la BD
On assiste à une fracture majeure entre les organisateurs et le monde de la bande dessinée. Plus de 400 professionnels, dont des noms prestigieux comme Emil Ferris ou Chris Ware, dénoncent un manque de transparence sur le financement et la gouvernance. Le Syndicat National de l’Édition (SNE) a lui aussi rejeté l’appel à projets récemment publiés.
Cette défiance dépasse les frontières françaises, traduisant une crise de confiance profonde qui pourrait remettre en cause la pérennité du festival.
L’association FIBD face à la polémique
Face au feu roulant des critiques, l’association FIBD a pris la décision de ne pas renouveler le contrat avec 9eArt+ au-delà de 2027. Toutefois, la société dirigée par Frank Bondoux reste à la barre pour les éditions 2026 et 2027. Un retrait officiel de Bondoux est annoncé pour fin 2027, mais il restera impliqué jusqu’à cette date.
Cette annonce, bien qu’attendue, n’a pas suffi à apaiser les tensions, notamment parce que le calendrier reste contraint et aucun nouveau plan solide n’est proposé immédiatement.
Conséquences pour le festival 2026
Pour le festival prévu début 2026, les incertitudes sont nombreuses. Plusieurs grandes maisons d’édition et artistes majeurs ont confirmé leur boycott. Urban Comics, par exemple, a officiellement déclaré ne pas participer, ce qui entraîne un vide éditorial notable. Ce retrait affecte aussi la diversité et la richesse des expositions attendues.
Le public pourrait ressentir cette désaffection lors de la visite, ce qui fragilise l’image longtemps prestigieuse du festival.
La mobilisation des pouvoirs publics et les suites attendues
Les pouvoirs publics ont été interpellés pour calmer la situation et apporter des réponses claires. Des négociations sont en cours pour assurer un avenir stable au festival. L’objectif affiché est de trouver un équilibre entre les exigences des artistes, les éditeurs et les contraintes organisationnelles.
Toutefois, un responsable du syndicat d’édition déclarait récemment que sans engagement fort de l’État, l’édition 2026 pourrait être compromise. L’enjeu est donc double : maintenir le festival et restaurer la confiance durablement.
La position des acteurs indépendants
Les éditeurs indépendants sont encore plus virulents dans leurs critiques. Ils demandent une meilleure gouvernance, plus de transparence et une implication réelle des créateurs dans les décisions. Leur rejet de 9eArt+ reflète un ras-le-bol général face à une direction jugée trop opaque.
Cette tension pourrait être aussi vue comme une opportunité de réinventer un festival plus ouvert et collaboratif, mais la route est encore longue.
Source: www.bubblebd.com
Aurore Lavaud est responsable RH dans une entreprise industrielle spécialisée dans les tubes plastiques. Appréciée pour son écoute et son sens du dialogue, elle excelle dans la gestion des conflits et le lien humain. Accessible et posée, elle incarne une approche des RH ancrée dans le réel. En dehors du travail, elle est capitaine d’une équipe de badminton qu’elle entraîne deux fois par semaine.

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