Les 7 erreurs de traduction dans Dragon Ball Z que seuls les vrais fans connaissent

Les dixitures de la francophonie sur Dragon Ball Z recèlent des choix surprenants et parfois déroutants. Ce texte décrypte 7 erreurs de traduction devenues cultes auprès des connaisseurs. L’approche est factuelle, sourcée et attentive au contexte éditorial et audiovisuel.
Erreurs de traduction dans Dragon Ball Z : acteurs et enjeux
La série doit sa longévité à Akira Toriyama, à Toei Animation et à l’écosystème des éditeurs comme Viz Media, Kana et Jump Comics. Les versions francophones impliquent AB Productions, des diffuseurs comme Cartoon Network et des distributeurs internationaux tels que Funimation. Comprendre les fautes nécessite d’examiner la chaîne complète de traduction, de la métaphrase au doublage.
1) Noms propres traduits à contre-courant
Les transpositions des noms provoquent des anachronismes: Gokû devient parfois Goku ou Sangoku, introduisant une cacophonie pour les puristes. Ces choix viennent souvent d’un calque phonétique imposé par des contraintes de doublage. Insight : la fidélité nominale impacte la continuité narrative.
2) Le Genkidama et la perte de sens
Traduire Genkidama par « bombe spirituelle » altère la portée rituelle du terme. La métaphore du don d’énergie entre personnages se voit rationalisée, perdant son épaisseur émotive! Exemple : la réplique lors du Cell Game perd en gravité quand la traduction gomme l’appel collectif.
3) Attribution de répliques et erreurs de case
Des lignes attribuées à un personnage apparaissent dans la bouche d’un autre; un cas célèbre oppose C-17 et Lunch dans certaines éditions francophones. Ces inversions proviennent d’un montage image/voix bâclé ou d’un calage hors contexte sur la bande-son. Insight : une seule phrase mal placée suffit à produire une dissonance dramaturgique.
4) Puissance et échelles mal rendues
Les mentions de multiplicateurs (x10, x100) sont parfois mal traduites, brouillant l’échelle des forces. Résultat : les enjeux stratégiques sont diminués, et la chorégraphie des combats perd de sa cohérence. Point-clé : l’exactitude numérique est cruciale pour l’intelligibilité des arcs.
5) Censure, adaptation et perte d’intention
Les diffuseurs européens, notamment Cartoon Network en diffusion, ont tendance à édulcorer dialogues et scènes pour un public large. La localisation devient alors une forme de censure douce qui déplace la tonalité originelle. Conséquence : le propos d’Akira Toriyama se voit parfois pragmatiquement remodelé.
6) Manga vs anime : divergences entre éditions
Les rééditions manga (éditeurs Kana, Viz Media, éditions Perfect) ont corrigé certaines méprises, mais restent des exégèses différentes de l’anime. L’adaptation vers l’écran ajoute des voix, des coupes et des choix de traduction. Bilan : comparer mangas et anime est indispensable pour une compréhension complète.
7) Terminologie erronée : métaphrase vs paraphrase
La tendance à privilégier une paraphrase facile plutôt qu’une métaphrase fidèle crée des termes approximatifs et des néologismes maladroits. Cela affecte les récurrences (techniques, noms d’armes, titres) et nuit à la transmission d’un lexique stable. Dernier insight : préserver le vocabulaire original, c’est protéger l’âme de l’œuvre.

Aurore Lavaud est responsable RH dans une entreprise industrielle spécialisée dans les tubes plastiques. Appréciée pour son écoute et son sens du dialogue, elle excelle dans la gestion des conflits et le lien humain. Accessible et posée, elle incarne une approche des RH ancrée dans le réel. En dehors du travail, elle est capitaine d’une équipe de badminton qu’elle entraîne deux fois par semaine.
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