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Entre polémiques et scandales : le déclin progressif du Festival international de la BD d’Angoulême

Par Aurore , le 18 novembre 2025 à 08:01 - 3 minutes de lecture
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Le Festival international de la BD d’Angoulême, jadis emblème de la créativité et de la diversité dans le monde de la bande dessinée, traverse une période troublée. Des polémiques majeures et des scandales répétés viennent encrasser son image et menacer son avenir. En 2025, cet événement historique semble vaciller sous le poids des critiques et des boycotts.

Le retentissement des controverses sur le Festival d’Angoulême

À chaque nouvelle édition, le Festival international de la BD d’Angoulême semblait s’exposer à des critiques parfois virulentes. Pourtant, jamais comme aujourd’hui, il n’avait suscité un tel front d’opposition. Les appels au boycott émanant d’auteurs renommés et d’éditeurs majeurs semblent sonner le glas de l’édition de 2026.

La cause ? Une gouvernance pointée du doigt pour son manque de transparence et ses choix discutables en matière de management. Franck Bondoux, le délégué général depuis 2007, ainsi que la société 9e Art+, organisation en charge de l’événement, sont au cœur de ces accusations.

Des tensions internes délétères et une gestion contestée

Au fil des années, ces controverses ont envenimé le climat au sein de l’organisation. Plainte pour viol, accusations de management toxique, népotisme : autant de faits qui ont fragilisé la réputation du Festival. Ces incidents sapent la confiance des acteurs clés du neuvième art.

Les conséquences sont concrètes : éditeurs et auteurs prestigieux expriment leur refus de participer tant que les problématiques ne seront pas clarifiées. Le danger n’est plus seulement une réputation entachée, mais bien la survie même du Festival.

Un écosystème fragilisé par des scandales répétés

Pas de surprise à constater que la scène culturelle de la bande dessinée soit secouée par cette situation. Le FIBD n’est plus qu’un reflet partiel du dynamisme d’autrefois. L’incertitude plane sur l’organisation de l’édition 2026, qui devait se tenir fin janvier.

Le boycott d’envergure touchant les acteurs majeurs de la BD fait peser une menace inédite. Riad Sattouf, Jacques Tardi, Anouk Ricard : autant de noms qui, par leurs refus, soulignent la profondeur de la crise.

Des choix stratégiques qui divisent la communauté

À l’origine de ce déclin progressif, la stratégie adoptée par 9e Art+ suscite bien des débats. Des critiques dénoncent un virage trop « mercantile » et une communication maladroite, qui éloignent le festival de ses valeurs fondatrices.

Cette situation aggrave aussi un sentiment d’exclusion chez certains artistes et éditeurs, remettant en cause la place et la voix de chacun. Dans ce contexte, un dialogue constructif semble plus nécessaire que jamais pour espérer une sortie de crise.

Source: www.lefigaro.fr

aurore lavaud

Aurore Lavaud est responsable RH dans une entreprise industrielle spécialisée dans les tubes plastiques. Appréciée pour son écoute et son sens du dialogue, elle excelle dans la gestion des conflits et le lien humain. Accessible et posée, elle incarne une approche des RH ancrée dans le réel. En dehors du travail, elle est capitaine d’une équipe de badminton qu’elle entraîne deux fois par semaine.

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