Dragon Ball : le retour inattendu des VHS, nouvelles pépites des collectionneurs

Dragon Ball revient là où on ne l’attendait pas : dans les bacs des brocantes et sur les plateformes d’enchères, au format cassette VHS. Loin d’être un simple souvenir, ce support analogique aiguise désormais l’appétit des collectionneurs, prêts à mobiliser des sommes surprenantes. La nostalgie sert de carburant, tandis que la rareté propulse les prix vers des sommets inédits.
Dragon Ball en VHS : pourquoi la saga fait flamber les enchères
Premier tirage AB Video, boîtier bleu nuit, bande non rembobinée : ces détails jugés anodins à l’époque font aujourd’hui toute la différence. Un exemplaire scellé du premier film, édité en 1995, vient de dépasser les 3 200 € sur eBay, talonnant des références cultes comme Blade Runner ou Les Goonies. La combinaison d’une licence emblématique et d’une distribution limitée suffit à créer un marché de pénurie, idéal pour les spéculateurs comme pour les fans en quête d’authenticité.
Des ventes records qui dépassent celles des blockbusters américains
Durant le premier trimestre 2025, plusieurs cassettes japonaises non doublées ont franchi la barre des 4 000 €, un niveau comparable à la VHS interdite de La Petite Sirène ou à une copie scellée de Retour vers le futur. Cette montée en puissance surprend même les spécialistes : jusqu’ici, l’animation ne rivalisait pas avec les mastodontes hollywoodiens. Les fans de Son Goku changent la donne en misant sur un double attachement, affectif et culturel, que les grands studios peinent à reproduire.
Comment reconnaître une cassette à fort potentiel de plus-value
L’état du boîtier constitue l’indicateur numéro un : absence d’éraflures, charnière intacte, étiquette adhésive non gondolée. Le deuxième critère concerne l’édition : une jaquette marquée « première diffusion TV » ou un logo Toei import de 1993 suscite immédiatement l’intérêt. Enfin, la provenance joue un rôle clé ; une cassette issue d’un lot presse, accompagnée de son flyer d’époque, peut doubler sa valeur lors d’une enchère disputée.
Conseils pratiques pour préserver la valeur de votre collection
Un rangement vertical limite la torsion de la bande magnétique et évite le gondolement du boîtier. La température idéale tourne autour de 18 °C, avec un taux d’humidité inférieur à 50 %, sous peine de voir apparaître moisissures et décolorations. Dernier point souvent négligé : rembobiner la cassette après visionnage réduit la tension interne de la bande et retarde son usure, un geste simple qui, à long terme, se traduit par plusieurs centaines d’euros économisés.
Un enjeu culturel au-delà de la seule spéculation financière
Le regain d’intérêt pour la VHS répond aussi à une quête d’expérience sensorielle, loin des flux dématérialisés. Insérer une cassette, attendre le cliquetis du mécanisme, voir défiler les bandes-annonces d’époque : autant de rituels qui soudent une communauté intergénérationnelle. Plusieurs cinémathèques régionales programment déjà des soirées « Dragon Ball analogique », preuve que la valeur patrimoniale du support dépasse le cadre marchand.
Perspectives 2025 : vers une normalisation du grading en Europe
Outre-Atlantique, la certification IGS fait office de référence depuis trois ans. En France, un label équivalent voit le jour cette année, porté par un réseau d’experts du cinéma d’animation. L’objectif est clair : fiabiliser les transactions et protéger les acheteurs contre les rééditions maquillées. À court terme, ce cadre pourrait encore dynamiser les ventes, les cassettes labellisées bénéficiant déjà d’une prime de 15 % en moyenne lors des premières adjudications.

Aurore Lavaud est responsable RH dans une entreprise industrielle spécialisée dans les tubes plastiques. Appréciée pour son écoute et son sens du dialogue, elle excelle dans la gestion des conflits et le lien humain. Accessible et posée, elle incarne une approche des RH ancrée dans le réel. En dehors du travail, elle est capitaine d’une équipe de badminton qu’elle entraîne deux fois par semaine.
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