Dragon Ball : la collection S.H.Figuarts franchit les 200 figurines, un record mondial

Plus de deux cents : le chiffre résonne comme un Kamehameha commercial ! La gamme S.H.Figuarts consacre ainsi un quart de siècle de passion pour Dragon Ball en hissant le compteur mondial à 213 figurines articulées. Ce seuil, atteint début 2025, propulse Bandai et Tamashii Nations sur la première marche du podium des figurines de collection dédiées à un seul univers manga.
La barre symbolique des 200 pièces : nouveau standard pour la licence Dragon Ball
Dès l’annonce officielle, forums et réseaux ont salué un « record maison » qui place la gamme devant celles de Star Wars et Marvel. L’exploit se mesure aussi à la cadence : vingt sorties par an en moyenne depuis 2015, avec un pic à trente l’an passé. Chaque lancement s’accompagne d’une refonte subtile de la charte d’articulation, preuve que la marque améliore sans cesse la maniabilité sans sacrifier la fidélité aux dessins d’Akira Toriyama.
La recette d’un succès : exigence commune de Tamashii Nations et Bandai
Les ingénieurs de Tamashii Nations testent encore aujourd’hui plus de cent points de rotation avant de valider un moule. Le contrôle qualité se veut intraitable ; à Osaka, une équipe dédiée vérifie manuellement la stabilité de chaque personnage, de Goku Ultra Instinct à Frieza forme finale. Cette rigueur nourrit la confiance des boutiques spécialisées qui, comme Mad in Japan, écoulent les stocks en moins de quarante-huit heures lors d’une annonce Comic Con.
De Goku à Frieza : quatre décennies d’histoire condensées en PVC articulé
Le premier exemplaire, issu de Dragon Ball Z, voyait le jour en 2009 : un Vegeta « Saga Saiyan » qui fixait déjà la ligne directrice. Depuis, chaque arc est couvert : la renaissance de Son Gohan lors du Cell Game, l’ascension divine de Dragon Ball Super, jusqu’à Panzy, héroïne de la série « Daima » attendue pour l’automne. À travers ces cycles, le fabricant a pris soin d’introduire des personnages secondaires — Yajirobe, Jaco — rappelant que la nostalgie voyage aussi par les recoins de l’intrigue.
L’impact sur le marché des figurines de collection en 2025
Avec une valeur moyenne à la revente dépassant 120 €, la gamme surclasse désormais les nendoroids et rejoint le segment premium dominé par les résines. Les analystes de Tokyo Toy Index estiment que le franchissement des 200 pièces génère un effet de seuil : les collectionneurs basculent d’un achat coup de cœur à une logique de série complète. Résultat : même les réassorts de tirages initialement modestes, comme la toute première édition de Goku Super Saiyan, doublent de prix en quelques semaines.
Cette dynamique crée aussi des emplois : deux nouvelles lignes d’assemblage ont ouvert à Shizuoka pour soutenir la demande occidentale. Les revendeurs européens observent une hausse de 18 % des précommandes, tirée par l’engouement pour les coffrets commémoratifs regroupant, par exemple, Vegeta, Frieza et un Diorama Namek réversible. L’édition limitée « 40th Anniversary » annoncée dans V Jump promet déjà une rupture éclair !
Pour les passionnés, le vrai enjeu devient logistique : comment exposer une telle armée sans sacrifier l’esthétique ? Des vitrines modulaires dotées de plateaux rotatifs apparaissent chez les grands distributeurs, signant l’entrée de la technologie dans la mise en scène des pièces. La collection franchit ainsi non seulement un cap numérique, mais aussi culturel : elle transforme la chambre d’ado d’hier en mini-musée où chaque articulation raconte un combat, chaque peinture un souvenir.

Aurore Lavaud est responsable RH dans une entreprise industrielle spécialisée dans les tubes plastiques. Appréciée pour son écoute et son sens du dialogue, elle excelle dans la gestion des conflits et le lien humain. Accessible et posée, elle incarne une approche des RH ancrée dans le réel. En dehors du travail, elle est capitaine d’une équipe de badminton qu’elle entraîne deux fois par semaine.
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