Cinq bandes dessinées incontournables à découvrir cette semaine #26 : Silent Jenny, Le Mètre des Caraïbes, Forbans, Les Sentiers d’Anahuac, et bien plus encore…

Cette semaine, cinq bandes dessinées sortent du lot avec des récits qui frappent par leur originalité et leur profondeur. Loin des blockbusters habituels, ces albums offrent un regard neuf sur des univers variés. Silent Jenny et Le Mètre des Caraïbes ouvrent la voie à des voyages inattendus et passionnants.

Silent Jenny, un chef-d’œuvre de science-fiction graphique

Mathieu Bablet signe un retour fracassant avec Silent Jenny. Son histoire post-apocalyptique vous transporte dans un monde frappé par l’effondrement écologique. Les insectes pollinisateurs ont disparu, et les humains dérivent dans des villes-vaisseaux nommés « monades ».

Jenny, biologiste déterminée, part à la recherche des dernières traces d’ADN d’abeilles pour recréer le passé. L’album, publié par Rue de Sèvres, impressionne par ses 320 pages où chaque planche dégage une puissance visuelle rare. Le graphisme, parfois presque cinématographique, vous retient longtemps après la lecture.

Une aventure émouvante au cœur du futur stérile

Silent Jenny ne se contente pas d’une intrigue classique. Elle interroge notre rapport à l’environnement et au souvenir sans jamais devenir moralisatrice. La justesse du scénario tient en haleine et offre une réflexion subtile sur notre époque. Graphiquement, l’album est un véritable bijou.

Le Mètre des Caraïbes, une escapade historique pleine d’absurde

Lupano et Chemineau signent un roman graphique surprenant avec Le Mètre des Caraïbes. Cette fresque mêle humour et histoire autour d’un trésor peu commun : un mètre étalon, un poids, et un cube, objets de la toute nouvelle République française en 1794.

À bord d’un navire pirate, le capitaine Jacques découvre ces « trésors » mais peine à comprendre leur utilité. Au cœur de cette aventure rocambolesque, le savant Joseph Dombey se débat pour conserver sa liberté. C’est un mélange détonnant d’absurde et de savoir qui ravit les amateurs de récits historiques inhabituels.

Un humoriste qui revisite l’histoire avec finesse

Le duo Lupano-Chemineau joue sur des dialogues vifs et décalés. Ils mêlent infos vraies et situations loufoques, faisant de cette BD une lecture à la fois plaisante et instructive. Il serait dommage de passer à côté d’un tel exercice d’équilibrisme narratif.

Les Sentiers d’Anahuac : la mémoire aztèque sauvée de l’oubli

Delcourt publie un album remarquable, Les Sentiers d’Anahuac, qui vaut pour sa rigueur historique et sa narration. Au XVIe siècle, Bernardino de Sahagun consacre sa vie à préserver les traditions aztèques menacées par la conquête espagnole.

Avec l’aide d’Antonio Valeriano, un jeune indien, il consigne un savoir précieux pour ne pas oublier. Cette BD met en lumière un pan méconnu de l’histoire mexicaine tout en offrant un dessin précis et évocateur.

Un voyage dans le temps à la croisée de cultures

Cet album documentaire invite à réfléchir sur la transmission des savoirs et la diversité culturelle. Chaque page est un témoignage vibrant, sincère, qui saisit l’importance de la mémoire collective. Un ouvrage à mettre entre toutes les mains, pour apprendre et ressentir.

Forbans ! , humour et aventures à bord d’un galion tumultueux

Olivier Philipponneau et Renaud Farace offrent avec Forbans ! un roman graphique à la fois drôle et virevoltant. Le récit suit un mariage à bord d’un galion, soudain menacé par l’arrivée d’un pirate bien particulier : le père caché du héros.

Les rebondissements s’enchaînent entre humour absurde et quête légendaire d’une perle mystérieuse. La qualité graphique unique du livre lui donne un cachet très personnel, parfait pour ceux qui aiment mêler légèreté et qualité artistique.

Une bouffée d’air frais dans l’univers BD

Forbans ! surprend par son ton décalé et son univers riche. Les dialogues piquants et l’inventivité scénario en font une lecture idéale pour décompresser. Offrir ce livre, c’est inviter à s’évader tout en souriant.

À la recherche du vent perdu, poésie aquarellée et émotion

Enfin, dans une veine très différente, À la recherche du vent perdu de Yannick Hatton séduit par sa poésie visuelle. Dans cet album d’aventure et de tranche de vie, la maladie se mêle à une quête sensible et onirique.

Les aquarelles douces et les choix narratifs subtils créent une atmosphère entre rêve et réalité. L’auteur fait preuve d’une grande tendresse pour ses personnages et leurs combats. Un récit à savourer lentement.

Un hommage délicat à la vie et à la résilience

Cette BD prouve que le roman graphique peut aussi être un moyen d’explorer nos fragilités sans pathos. Le style délicat et les touches poétiques offrent plus qu’un récit : une expérience émouvante et vraie. Une lecture qui laisse une trace.

Source: www.geekjunior.fr

Aurore

Aurore Lavaud est responsable RH dans une entreprise industrielle spécialisée dans les tubes plastiques. Appréciée pour son écoute et son sens du dialogue, elle excelle dans la gestion des conflits et le lien humain. Accessible et posée, elle incarne une approche des RH ancrée dans le réel. En dehors du travail, elle est capitaine d’une équipe de badminton qu’elle entraîne deux fois par semaine.

À lire aussi

« Le Souffle de la Flamme » : comment Rengoku maîtrise la forme la plus puissante dans Demon Slayer

Ce duel entre Gohan et Cell est encore considéré comme le sommet de la saga

Broly : la transformation qui a choqué même Vegeta

Pourquoi la carte Pokémon Pikachu rare est considérée comme le Graal des fans