Ces nouvelles figurines Dragon Ball deviennent introuvables en quelques heures

Des files d’attente virtuelles saturées, des serveurs qui lâchent : les nouvelles figurines Dragon Ball dévoilées hier ont disparu des rayons en moins de deux heures! Cette razzia mondiale porte la signature de Bandai et de sa division haut de gamme Tamashii Nations, appuyées par les licences cultes SH Figuarts et Dragon Stars. Résultat : collectionneurs comme revendeurs scrutent déjà le prochain réassort.

Pourquoi un tel emballement ? Les pièces reprennent les poses iconiques du film “Super Hero”, intégrant des effets lumineux inédits et des socles modulaires. Avec un tirage initial limité à 9 000 exemplaires, l’équation était simple : offre réduite, désir maximal.

Ces figurines Dragon Ball exclusives se volatilisent en quelques heures

À 9 h 00, la boutique en ligne japonaise de Banpresto ouvrait ses précommandes; à 9 h 17, la page affichait déjà le message d’erreur “Internal system failure, our team is on it”. La même scène s’est reproduite chez deux géants occidentaux, dont Figurine Collector et Amazon France.

Les moteurs de la frénésie d’achat

La saga fête cette année son 40ᵉ anniversaire, réveillant chez les trentenaires et quadragénaires un puissant effet nostalgie. En parallèle, les studios Toei et Shueisha annoncent une nouvelle série animée pour l’automne 2025 : l’annonce a doublé la demande sur toutes les gammes, de la stylisée Funko Pop aux hyper-réalistes MegaHouse.

Plateformes de vente, le crash technique de trop

En 37 minutes, plus de 1,2 million de requêtes étaient enregistrées sur la page Premium Bandai USA, provoquant sa suspension temporaire. Le communiqué interne mentionnait “une surcharge inattendue”, mais les forums spécialisés rappellent que la précédente vague WCF (World Collectable Figure) avait déjà mis les serveurs à genoux.

Quand la rupture de stock crée la bulle spéculative

Dès la mi-journée, le prix de revente sur les plateformes C2C montait à 480 €, soit quatre fois le tarif officiel. Les vendeurs les plus rapides fixent désormais leurs marges sur la base des précédents lancements, comme la série “Ultra Instinct” épuisée en 2023 et revendue jusqu’à 600 € pièce.

Comment les collectionneurs préparent déjà la prochaine vague

Les groupes Discord privés partagent des alertes minute par minute pour contourner les files d’attente. Certains passionnés se relaient de fuseau horaire en fuseau horaire : le veilleur australien surveille les stocks asiatiques, son homologue français prend le relais à l’aube.

Vers un nouveau modèle de distribution ?

Face à la critique, Good Smile Company teste depuis janvier un tirage à la demande, production lancée dès qu’un seuil de précommandes est atteint. La manœuvre allonge les délais de livraison, mais promet d’endiguer la spéculation et d’éviter le crash des serveurs – pari audacieux, surveillé de près par Bandai et ses partenaires.

Les fabricants Dragon Ball confrontés au défi de la rareté

Du côté industriel, la hausse du coût des résines hautement détaillables limite les volumes. Ajoutons la pénurie persistante de pigments fluorescents utilisés pour les effets d’aura : même les chaînes de Banpresto tournent sous capacité.

Un écosystème contraint d’innover, ou condamné à répéter les ruptures ?

Les distributeurs européens envisagent déjà des “drops échelonnés” : chaque semaine, 1 000 exemplaires seraient remis en vente pour diluer la demande. Reste à savoir si l’impatience des fans laissera au marché le temps de souffler! Les prochaines annonces prévues au salon Japan Expo, dans quatre semaines, promettent d’alimenter une nouvelle vague d’engouement.

Aurore

Aurore Lavaud est responsable RH dans une entreprise industrielle spécialisée dans les tubes plastiques. Appréciée pour son écoute et son sens du dialogue, elle excelle dans la gestion des conflits et le lien humain. Accessible et posée, elle incarne une approche des RH ancrée dans le réel. En dehors du travail, elle est capitaine d’une équipe de badminton qu’elle entraîne deux fois par semaine.