« Incroyable ! » : il retrouve une carte Pokémon dans son grenier, estimée à 120 000 €

Perché sous une poutre poussiéreuse, un simple classeur a suffi à déclencher l’émoi du week-end : une carte Pokémon holographique, gradée 9 par PSA (Professional Sports Authenticator), estimée à 120 000 € ! La trouvaille, faite dans un grenier breton, rappelle que le jeu de carte à collectionner Pokemon n’est plus un passe-temps anodin. En 2025, la moindre découverte peut bouleverser un budget familial… ou un marché entier !
Carte Pokémon retrouvée dans un grenier : 120 000 € sous la poussière
L’ancien propriétaire, persuadé d’avoir rangé “des souvenirs pour enfants”, ignorait que sa version 1ʳᵉ édition, imprimée par Wizards of the Coast, est désormais aussi courtisée qu’un timbre de la Belle Époque. Experts de La Maison de vente aux enchères Drouot et plateformes comme eBay confirment la cote record : le même spécimen s’est déjà envolé à 118 500 € l’an passé.
De la poussière au record : itinéraire d’un Graal
Cette carte fut tirée en 1999, première vague française d’un Trading Card Game alors distribué par Nintendo. À l’époque, une poche de bonbons valait plus cher que ce rectangle cartonné. Aujourd’hui, une simple micro-rayure peut faire perdre 20 000 € à l’enchérisseur le plus audacieux ; d’où l’importance du scellé PSA.
Le marché adore ces récits “coup de théâtre”. Chaque anecdote alimente la spéculation, attire de nouveaux collectionneurs et pousse les plateformes comme Cardmarket à afficher des courbes de prix semblables à celles du Nasdaq.
Marché des cartes Pokémon en 2025 : entre passion et spéculation
Depuis janvier, les ventes confirmées dépassent déjà 310 millions de dollars dans le monde, selon les analystes de Pokéconomics. En France, Pokécardex comptabilise une hausse de 27 % des transactions haut de gamme. La frontière s’estompe entre collection sincère et placement financier.
Vols spectaculaires et justice exemplaire
Le revers de la médaille reste l’attrait criminel. À Rennes, le tribunal a condamné trois hommes à deux ans fermes pour avoir dérobé plus de 100 000 cartes, entassées dans des sacs-poubelles de 120 litres. Les empreintes laissées sur quelques boosters éventrés ont permis aux enquêteurs de remonter le fil jusqu’à une revente hâtive à moins de 400 € sur Le Bon Coin : une mésaventure qui rappelle l’importance d’un inventaire précis.
L’affaire a servi d’exemple : depuis, plusieurs collectionneurs ont déplacé leurs classeurs vers des coffres bancaires, imitant les conseils édictés lors des ventes chez Drouot.
Sécuriser sa collection sans perdre la convivialité
La vigilance ne doit pas annihiler le plaisir. Nombre d’amateurs optent pour des échanges filmés, scellés, puis authentifiés sur Pokécardex avant expédition. Ceux qui préfèrent la rencontre en main propre favorisent les salons labellisés ou les boutiques partenaires de Nintendo, bannissant les parkings isolés où se concluaient jadis les “deals” improvisés.
Un expert rappelle enfin qu’une assurance spécifique pour objets de valeur coûte parfois moins qu’un display moderne. Pourquoi s’en priver ?
Perspectives : investir ou se remémorer l’enfance ?
Le marché continuera-t-il sa trajectoire stratosphérique ? Certains économistes voient dans l’engouement actuel une bulle, d’autres un transfert légitime de valeur culturelle. Une chose reste certaine : quelques centimètres de carton peuvent désormais financer une maison ou un tour du monde ; difficile de rester indifférent !

Aurore Lavaud est responsable RH dans une entreprise industrielle spécialisée dans les tubes plastiques. Appréciée pour son écoute et son sens du dialogue, elle excelle dans la gestion des conflits et le lien humain. Accessible et posée, elle incarne une approche des RH ancrée dans le réel. En dehors du travail, elle est capitaine d’une équipe de badminton qu’elle entraîne deux fois par semaine.
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