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Astérix en Lusitanie : Les nouvelles aventures d’un héros mythique

Par Aurore , le 24 octobre 2025 à 05:02 - 4 minutes de lecture

Le célèbre petit Gaulois est de retour avec une nouvelle aventure qui traverse l’empire romain jusqu’en Lusitanie, l’actuel Portugal. Sorti fin octobre, ce 41e album d’Astérix promet un voyage plein de combats, d’humour et de découvertes. Une histoire rafraîchissante qui séduit toujours les fans de toutes générations.

Lancée dans 19 langues et 25 pays, cette édition atteint déjà un tirage impressionnant de 5 millions d’exemplaires. Astérix, Obélix et Idéfix reprennent du service pour une mission urgente au cœur d’un territoire riche en histoire et saveurs.

Retour sur une aventure qui mêle tradition et singularité lusitanienne, où le charme opère autant qu’à Lutèce.

Astérix s’invite au Portugal antique : un décor inédit et captivant

Soixante-six ans après avoir vu le jour, Astérix n’avait pas encore exploré la Lusitanie, cette région sous contrôle romain correspondant au Portugal d’aujourd’hui. Ce n’était qu’une affaire de temps avant que le héros gaulois mette les pieds dans ce coin chargé d’histoire.

Dans ce tome, la quête démarre rapidement avec l’arrivée d’un Lusitanien nommé Boulquiès. Il sollicite l’aide de nos héros pour défendre Mavubès, un modeste producteur de garum accusé à tort d’empoisonner César. Le suspense est là, la tension palpable !

Un savant mélange d’humour et de mélancolie portugaise

Fabcaro et Didier Conrad, les nouveaux auteurs, reprennent le bagage habituel avec des combats, des ruses et des spécialités culinaires locales. Mais ils y ajoutent une touche singulière : la saudade, cette mélancolie imprégnant la culture portugaise.

Un paradoxe qui fait sourire : Obélix lui-même se dit déconcerté par ce sentiment étrange, “J’ai le moral à zéro d’être fou de joie”. Tandis que les Romains perdent leur mordant face au fado, la musique traditionnelle imprégnée de cette tristesse douce-amère. C’est un vrai coup de génie dans le scénario !

Les clins d’œil socio-culturels et un regard contemporain

Sur la route, un couple de retraités français exaspérés qui visitent la Lusitanie ajoute une couche d’humour et de réalisme. Ces touristes typiques critiquent avec légèreté ce qu’ils rencontrent, reflétant nos propres habitudes bien réelles.

Un exemple parfait : leur contrariété liée à l’âge de départ à la retraite. Un rappel discret mais malin du contexte social, sans tomber dans la lourdeur ou le décalage.

Un succès international qui ne faiblit pas

À peine paru, l’album cartonne déjà partout. Ce tirage colossal s’explique par l’attachement historique à la série. Astérix, c’est ce trésor générationnel transmis de parents à enfants. Une sorte de doudou rassurant plein d’aventures et d’humour intemporel.

Au Portugal, la popularité est telle que le tirage est doublé par rapport aux albums précédents. Les auteurs prévoient même de venir à la rencontre des lecteurs, signe que la passion est vive.

Astérix, un outil efficace pour apprendre sans même s’en rendre compte

Le scénariste Fabcaro souligne bien que cet univers offre plusieurs niveaux de lecture. Un enfant qui ne saisit pas une allusion aujourd’hui pourra la comprendre à vingt ou quarante ans. Cette richesse pédagogique est au cœur de l’esprit d’Astérix depuis ses origines avec René Goscinny.

Un album, c’est plus qu’une simple BD : c’est un pont entre le passé et le présent, entre l’histoire et la culture, raconté sous un angle ludique et accessible.

Une aventure graphique à la hauteur du mythe

Didier Conrad, qui illustre la série depuis 2012, trouve chaque album comme un défi renouvelé. Sa résidence à Austin, Texas, contraste avec son travail minutieux qui peut prendre jusqu’à 18 mois. Ce dévouement se voit dans chaque trait, chaque expression.

Il ne s’agit pas de routine mais d’un engagement constant pour garder vivante cette icône culturelle. Une tâche loin d’être anodine, surtout quand on sait que les fans attendent toujours un travail à la hauteur de la légende.

Source: www.la-croix.com

Aurore

Aurore Lavaud est responsable RH dans une entreprise industrielle spécialisée dans les tubes plastiques. Appréciée pour son écoute et son sens du dialogue, elle excelle dans la gestion des conflits et le lien humain. Accessible et posée, elle incarne une approche des RH ancrée dans le réel. En dehors du travail, elle est capitaine d’une équipe de badminton qu’elle entraîne deux fois par semaine.

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