À la FIAC, Éléonore Bem immortalise le village en bouteille dans sa nouvelle bande dessinée
Éléonore Bem, l’illustratrice et designer reconnue, offre une fenêtre unique sur le village de Fiac dans sa nouvelle bande dessinée. L’artiste a réussi à capturer l’essence de ce lieu cher à son cœur, en s’inspirant du quotidien et des habitants. Cette BD, présentée à la FIAC, met en lumière un monde à la fois simple et profond, à découvrir sans tarder.
Éléonore Bem : un regard tendre sur Fiac et ses habitants en bande dessinée
Passionnée par ce petit village où résident sa mère et son beau-père, Éléonore Bem s’est plongée avec intensité dans la vie locale pour nourrir son œuvre. Elle ne se contente pas de dessiner des paysages : elle raconte une histoire humaine, reflet d’une communauté vivante.
Son travail met l’accent sur les détails simples mais significatifs, de la façade d’une maison à la gestuelle familière des villageois. Cet ancrage dans le réel rend la lecture de la BD particulièrement touchante.
Son objectif ? Offrir au lecteur un sentiment d’intimité, presque comme une bouteille à la mer remplie d’instants précieux du village.
La fête de Fiac, source d’inspiration et de vie
Reconnue pour son implication dans la vie culturelle de Fiac, Éléonore Bem s’engage depuis plusieurs années auprès des fêtes locales. Elle a même pris en charge la communication visuelle des événements depuis trois ans, insufflant un souffle contemporain à ces traditions.
Dans sa BD, la fête joue un rôle central. Les scènes capturent cette atmosphère festive empreinte de convivialité et de joie sincère, là où tout le monde se retrouve. Éléonore réinvente cette ambiance avec un regard neuf et dynamique.
Ni stéréotype, ni vision figée, mais un hommage sincère à un rendez-vous vivace qui façonne l’identité locale.
Un vignoble bucolique au cœur de la narration graphique
Plus qu’un simple décor, le vignoble entoure cette aventure graphique et symbolise la richesse et la permanence du lieu. Les dessins d’Éléonore mettent en valeur ces paysages empreints de douceur, presque sauvages, qui jouent un rôle de stabilisateur dans le récit.
La nature s’exprime pleinement, invitant le lecteur à ralentir et à s’imprégner des ambiances. C’est dans ce cadre hors du temps que les personnages se dévoilent, entre échanges simples et réflexions discrètes.
Le choix du vignoble reflète aussi un attachement profond à la terre, au partage et à une certaine idée du vivre-ensemble.
De la BD au terrain : un dialogue avec la population
Ce projet est aussi une occasion de renouer le lien entre l’art et les habitants. Par le biais d’une résidence d’artiste hasardeuse et participative, Éléonore s’est déplacée dans plusieurs maisons du village, s’imprégnant des histoires de chacun.
Cette démarche lui a permis d’intégrer des portraits authentiques et des anecdotes vécues, renforçant la personnalité de ses planches. Le résultat dépasse le simple objet artistique : il devient un miroir tendu vers la communauté.
Les rencontres sur le terrain donnent une saveur unique à l’ensemble. Le village s’y retrouve, se questionne et se célèbre.
Un vernissage attendu à la FIAC, reflet d’un travail de longue haleine
Le 20 novembre 2025, le café le Piaf de Fiac accueillait le vernissage de cette bande dessinée au style à la fois délicat et vivant. Sur place, le public retrouvait des décors fidèles et reconnus, mêlés à des portraits à la fois incisifs et bienveillants.
Cette présentation fut aussi un moment d’échanges avec l’artiste, très accessible et à l’écoute. Les visiteurs repartent avec le sentiment d’avoir saisi un pan du quotidien local, révélé sous un nouveau jour.
La BD témoigne d’un processus rigoureux mais harmonieux, révélant tout l’amour d’Éléonore pour ce coin de Tarn.
Source: www.lejournaldici.com
Aurore Lavaud est responsable RH dans une entreprise industrielle spécialisée dans les tubes plastiques. Appréciée pour son écoute et son sens du dialogue, elle excelle dans la gestion des conflits et le lien humain. Accessible et posée, elle incarne une approche des RH ancrée dans le réel. En dehors du travail, elle est capitaine d’une équipe de badminton qu’elle entraîne deux fois par semaine.

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